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Comprendre la logique IFRS 9 en matière de risque de crédit

  • Photo du rédacteur: Linda Matsing
    Linda Matsing
  • 22 juil.
  • 1 min de lecture
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Quand une banque accorde un prêt, elle prend un risque : celui que le client ne rembourse pas. Avec la norme IFRS 9, les banques ne peuvent plus attendre qu’un défaut survienne pour agir. Elles doivent anticiper les pertes futures et enregistrer des provisions dès que le prêt est accordé. Ces provisions représentent l’argent mis de côté pour couvrir une éventuelle perte.

Le montant à provisionner repose sur un calcul appelé ECL (Expected Credit Loss), ou perte de crédit attendue. Il se base sur trois éléments clés :

  • PD (Probability of Default) : la probabilité que le client fasse défaut,

  • LGD (Loss Given Default) : la part que la banque perdrait en cas de défaut,

  • EAD (Exposure at Default) : le montant dû par le client au moment du défaut.


Plus le risque augmente, plus la provision augmente. IFRS 9 distingue trois situations :

  1. Crédit sain → provision sur 12 mois,

  2. Crédit dégradé → provision sur toute la durée du prêt,

  3. Crédit en défaut → provision complète sur la perte attendue.


En résumé, IFRS 9 oblige les banques à être prévoyantes, à suivre de près la santé financière de leurs clients, et à tenir compte des scénarios économiques futurs. L’objectif : mieux refléter la réalité du risque dans les comptes, et éviter les mauvaises surprises.

 
 
 

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